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La faillite de la pensée managériale

Lu pour vous
1 juin 2015

François Dupuy Éditions du Seuil, 240 pages

François Dupuy continue de tracer le sillon de sa critique du management dans les grandes entreprises à partir des grilles de lecture de la sociologie des organisations, dans le droit fil de son maître Michel Crozier. Vous avez aimé Lost in management 1, vous allez adorer l’opus n°2. Le sociologue n’y va pas de main morte… Sa thèse : les dirigeants des grandes entreprises, les grands cabinets-conseils et les business schools qui forment leurs cadres n’ont pour seul outil d’analyse de la réalité des entreprises que « le référentiel dominant ».

Celui-ci « n’est pas celui de la connaissance élaborée, mais bien celui de la connaissance ordinaire, de la rhétorique mortifère du concret et du sentiment partisan ». Dans le premier volume, François Dupuy s’était focalisé sur la tentative des dirigeants de « reprendre le contrôle des organisations par la voie de la coercition », en gros, sur ce qui ne va pas. Dans celui qui vient de paraître, il montre pourquoi ça ne va pas en démontrant « le mécanisme par lequel la pensée managériale conduit les dirigeants, par le biais de décisions paresseuses, dans des impasses aux conséquences très concrètes ». Les erreurs de fond...

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