Masters : les défis de la lisibilité et de la connaissance
Pas toujours facile de s’y retrouver dans les intitulés des masters universitaires. C’est le cas en communication notamment où l’université est en concurrence avec des formations qui privilégient le savoir-faire sur les savoirs.
Le paysage actuel des formations universitaires a été façonné en février 2014. À cette date, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche publie un arrêté fixant la nomenclature des mentions de master. L’objectif principal a été annoncé, un an plus tôt, par la ministre de l’époque, Geneviève Fioraso : l’offre de masters par les universités est « illisible », « notre objectif est de diviser par dix le nombre de mentions (1 841 à l’époque) et de faire disparaître 5 800 spécialités. »1 Rappelons que le master a été créé par un décret d’avril 2002. Il constitue la deuxième marche d’une architecture universitaire des formations connue sous le nom de LMD (Licence-Master-Doctorat). L’objectif, alors, était de rendre homogène...