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Les Cahiers de la communication interne n°40 « La langue de bois ou la vie en moins»

Cahiers de la Com
1 juin 2017

EDITO

Vingt ans de communication et tout l’avenir devant nous

Notre revue a vingt ans. Entre septembre 1997, date de son lancement et aujourd’hui, vingt années se sont écoulées qui ont vu la communication – et singulièrement la communication interne – se transformer. La vocation de cette revue a toujours été, autant que possible, d’en rendre compte, de mettre en perspectives les pratiques professionnelles et de faire une place aux apports des sciences sociales. Nous ne sommes pas une revue scientifique, mais nous avons le souci constant de soumettre nos pratiques à l’analyse et au regard critique. Salutaire exigence, nous semble-t-il, pour mettre à distance les faux-semblants qui ne manquent pas dans le champ de la communication. Nous le faisons encore cette fois-ci dans le dossier de ce numéro consacré à la langue de bois.

Tous ceux qui, au fil des années, ont animé cette revue – je pense en particulier à Pierre Labasse, à Robert De Backer, à Guillaume Aper, à Françoise Plet-Servant – ont cherché à élargir le domaine de la communication interne avec le concours de praticiens, de consultants et de chercheurs. Par-delà les effets de mode, par-delà les conformismes, c’est une certaine conception – je dirais même une certaine éthique – de la communication qui a prévalu et qui demeure plus que jamais notre repère. Dans l’éditorial du premier numéro, Pierre Labasse rappelait que « notre mission est de contribuer au développement de la
communication sous toutes ses formes dans les entreprises et les organisations. Nous estimons en effet que la communication interne n’est pas un territoire réservé aux professionnels. Elle est par définition une fonction partagée. »

Elle est aujourd’hui de plus en plus partagée. Et c’est une très bonne nouvelle. Que la communication dans les entreprises s’étende, que les échanges deviennent plus courants, que les salariés soient en première ligne dans la communication est sans doute lié à des changements culturels, mais peut-être plus encore aux évolutions du travail. Un travail qui appelle plus de coopération et de communication qu’autrefois, au point qu’on ne peut plus travailler sans communiquer, ce qui n’était pas le cas au temps du taylorisme. Et le numérique, quand il ne se limite pas aux automatismes, participe de cette extension du territoire de la communication. En même temps, nous savons que ce n’est pas partout le cas, loin de là, et que la parole au travail reste à conquérir dans de nombreuses entreprises. D’où le livre blanc « Parole au travail, parole sur le travail » que l’Afci publie ce mois-ci (voir au dos de couverture).

Tout cela, nous le savons, contribue à faire bouger le métier de communicant. D’un rôle de transmetteur et de passeur qu’il a eu très tôt et qu’il conserve, on voit bien les évolutions se dessiner vers un rôle de médiateur « des » différentes communications au sein de l’entreprise. L’Afci y reviendra largement au cours de l’année à venir à travers son programme qui fait une large place à l’avenir de la communication interne (voir page 17). Quant aux Cahiers de la communication interne, ils poursuivent leur route avec vous entre pratique, veille, analyse et anticipation au service d’une fonction partagée.

 

Par

Jean-Marie Charpentier

Rédacteur en chef

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Les Cahiers de la communication interne n°40
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